Toute instance ou institution qui s’occupe de la question des personnes disparues interagira inévitablement, d’une manière ou d’une autre, avec la procédure de justice transitionnelle, ne serait-ce que pour examiner la possibilité de mettre en commun les informations pertinentes qui ont été recueillies. La question se pose avec une plus grande acuité lorsque les tribunaux internationaux interviennent dans le contexte national où les mécanismes de la justice transitionnelle existent. Les auteurs examinent comment les mécanismes de justice transitionnelle permettent d’étayer les attentes des familles dans leur droit de connaître le sort de leurs proches et comment le fait d’œuvrer à résoudre la question des personnes disparues est conciliable avec une lutte efficace conte l’impunité.