Le Centre africain pour les systèmes médico-légaux (ACMS) a été officiellement lancé à Pretoria, en Afrique du Sud, le 8 novembre 2022, marquant une avancée majeure dans la campagne menée en faveur du renforcement des capacités médico-légales en Afrique.
L’ACMS crée un réseau de décideurs et de praticiens africains dans le domaine des sciences forensiques et de la médecine légale afin de promouvoir l’expertise et les ressources forensiques et médico-légales dans la région et dans le monde. Le centre vise à informer les décideurs politiques, améliorer la réponse professionnelle des praticiens dans les systèmes médico-légaux, et échanger les enseignements tirés et les meilleures pratiques en organisant des événements régionaux, en coordonnant les actions menées et en collaborant avec les communautés politiques et les réseaux de praticiens africains et internationaux.
Le Centre africain de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour les systèmes médico-légaux a pour mission de soutenir la région africaine en répondant aux besoins des populations touchées par les conflits armés, les catastrophes et la migration, en améliorant les programmes pluridisciplinaires de service public en prenant appui sur les principes et les pratiques forensiques humanitaires mis en œuvre et suivis par les communautés judiciaires et médico-légales. Nous sommes convaincus qu’en travaillant ensemble, nous pouvons améliorer l’ensemble des systèmes médico-légaux sur tout le continent africain et accompagner les familles touchées par la perte de leurs proches portés disparus. En collaborant et en coordonnant les efforts déployés par les organisations internationales, le Centre africain pour les systèmes médico-légaux permet aux personnes à tous les niveaux des systèmes judiciaires et médico-légaux d’appliquer les mêmes principes et pratiques humanitaires à toutes les victimes, en toutes circonstances.
Le projet d’identification du personnel militaire du CICR est une initiative en plusieurs phases sur 3 ans, lancée en 2024 par le Centre africain du CICR pour les systèmes médico-légaux (ACMS) et le Centre des personnes disparues du Mouvement Croix-Rouge et Croissant-Rouge.
En juin 2022, l’ACMS a exercé une influence informelle sur le continent en collaborant avec DNAforAfrica à l’occasion d’un symposium à Nairobi. Cette collaboration a démontré l’intérêt pour le CICR de s’allier à d’autres organisations et institutions au niveau régional pour étendre la sensibilisation et la formation aux activités forensiques à vocation humanitaire à un public africain plus large.
En novembre 2022, aussitôt après son lancement officiel, l’ACMS a accueilli sa première réunion de deux jours du Consortium des organisations internationales pour la justice et le renforcement des capacités médico-légales. Le consortium a réuni des représentants de divers organismes régionaux et internationaux, notamment l’Unité forensique du CICR, l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la Commission de l’Union africaine et Interpol, pour discuter d’une éventuelle collaboration interinstitutions en faveur du renforcement des capacités forensiques et médico-légales en Afrique. Les représentants des différents organismes présents se sont ainsi engagés à améliorer la collaboration et la coordination dans le domaine du renforcement des capacités médico-légales et judiciaires en Afrique.
L’ACMS a également constitué un groupe de travail, en décembre 2022, pour planifier la création d’une Académie africaine des sciences forensiques. L’ambition est de donner vie à une association durable et professionnelle de praticiens des sciences forensiques qui créera une certaine uniformité et harmonisera la pratique des sciences forensiques en Afrique, donnera de la crédibilité et de la visibilité à l’importante communauté forensique en Afrique, mettra en avant l’expertise africaine et améliorera les normes professionnelles, la certification, la réglementation et l’accréditation dans toutes les disciplines des sciences forensiques. L’académie sera la première du genre sur le continent africain et offrira une plateforme unique d’échange de connaissances et d’expériences en matière de médecine légale. L’académie fera l’objet d’une annonce officielle à la Conférence de la Société africaine de médecine légale à Kigali, au Rwanda.
Forensic Human Identification Examination in Mortuaries is a training tool created to show why comprehensive examination of unidentified bodies is necessary.
Activities include observing, documenting, photographing, fingerprinting, conducting dental examinations, performing X-rays and collecting samples. The aim is to ensure that identification will be possible using a multidisciplinary approach in the future, regardless of the state or condition of the body. All unidentified human remains should undergo examination prior to their interim or final burial.
The training tool also addresses the importance of showing dignity and respect in the examination process, highlights the importance of engaging with families of missing persons to obtain the personal information needed for identification, and emphasizes the authorities’ responsibility to protect data and samples.
The training tool has been created to inform first- and secondary-response practitioners to follow a systematic approach. It is also aimed at students in law, health, forensic, policing and disaster management faculties; police, civil defense and military colleges; and staff and volunteers working for civil society organizations who participate in the recovery and management of the dead and need to understand the role and functions of the medicolegal system – a system which benefits from professional recovery efforts and death scene management, and is seriously compromised by poor practices.
The training video comprises 14 chapters that can be individually shown to meet training curricula and subject-matter instruction and discussions.
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Les victimes des inondations de Cato Crest demandent à la municipalité d'eThekwini de tenir sa promesse concernant les efforts de reconstruction. Des responsables ont visité la zone pour évaluer les dégâts quelques jours après que sept personnes ont perdu la vie en raison de fortes pluies et d'inondations.
Le responsable de médecine légale de la Croix-Rouge, Stephen Fonseca, explique comment les familles peuvent commencer à identifier leurs proches.
Le responsable de médecine légale, Stephen Fonseca, parle du profilage ADN.
Le responsable régional de médecine légale pour l'Afrique du Comité international de la Croix-Rouge, Stephen Fonseca, rejoint On The Move en studio pour parler du profilage ADN et du rôle de la médecine légale dans le cadre des efforts humanitaires.
Identification des corps inconnus
Invité (en studio) : Stephen Fonseca – Responsable du Centre africain des systèmes médico-légaux du CICR en Afrique australe – Il s'agit d'un réseau de praticiens médico-légaux à travers le continent africain.
Le Département de la Santé de Gauteng a exhorté les personnes ayant des membres de famille disparus à se manifester, car plus de 900 corps non identifiés se trouvent dans les morgues de la province. Les services de pathologie médico-légale (FPS) de Gauteng comptent 938 corps non réclamés et non identifiés dans leurs 11 morgues. Nous avons voulu saisir cette occasion pour nous éduquer sur ces processus et expliquer comment les familles des ressortissants étrangers décédés dans le pays peuvent les revendiquer.
L'un des cas qui a dominé l'actualité concerne le vol présumé de trois corps par le Dr Nadipha, ainsi que l'hypothèse selon laquelle le corps brûlé dans la cellule de prison serait celui de Thabo Bester. La grande question est : comment de telles choses peuvent-elles se produire et quel est le rôle de la médecine légale dans tout cela ?