La Journée internationale des personnes disparues, qui a lieu le 30 août, est l’occasion de prendre conscience de l’ampleur du phénomène des disparitions de personnes à la suite d’un conflit, d’une situation de migration ou d’une catastrophe naturelle et de faire preuve de solidarité à l’égard de tous ceux qui en subissent les conséquences.
Compilation de tweets publiés par @ICRC et le Mouvement RCRC dans le monde pour marquer la #journéeinternationaledespersonnesdisparues.
En 2021, près de 3300 migrants* ont péri ou disparu en tentant de rejoindre l’Europe. Or ce chiffre terrible, qui équivaut à la capacité d’accueil d’un paquebot ou d’une tribune de stade de football, ne représente que les cas documentés – le nombre réel étant bien plus élevé. Depuis 2014, des dizaines de milliers de migrants sont toujours portés disparus. Leurs proches vivent dans la souffrance, attendant des nouvelles, mais ne perdent pas espoir.
* Chiffres issus du projet Migrants disparus de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Soudan du Sud : un nouveau rapport du CICR attire l’attention sur le sort des familles de personnes portées disparues.
Journée internationale des personnes disparues : en Afrique, le sort d’au moins 25 000 enfants demeure inconnu.
Journée internationale des personnes disparues : au Nigéria, le sort de 14 000 enfants demeure inconnu.
Après plus de 20 ans, 1600 personnes sont toujours portées disparues au Kosovo.
Dans ce podcast, nous présentons les actions que le CICR mène aux côtés des colectivos, ces groupes de familles ou d’amis qui unissent leurs efforts pour rechercher leurs proches et défendre leurs droits. Nous nous entretenons avec Beatriz Adriana Martinez au sujet de la disparition de son époux, Juan Alvarez Gil, survenue en 2013, afin de comprendre ce qu’endure une famille dans une telle situation et quel type d’aide ces colectivos apportent à des centaines de milliers de familles. Nous échangeons également avec Marlene Herbig, déléguée du CICR, responsable du programme relatif aux personnes disparues au Mexique, qui aide les proches de personnes disparues à connaître leurs droits et leur indique quand et comment solliciter des conseils en santé mentale.
La base de données juridique sur les disparitions forcées (EDLD) contient la jurisprudence, la législation et le droit souple les plus importants sur l'infraction autonome de disparition forcée, tels qu'ils ont été élaborés par les mécanismes relatifs aux droits de l’homme du monde entier. L'EDLD cherche à promouvoir la compréhension de cette violation complexe des droits fondamentaux et de son évolution dans le droit international relatif aux droits de l'homme. La base de données permet aux utilisateurs d'entreprendre des recherches juridiques ciblées, une analyse juridictionnelle comparative et une étude exploratoire des principales questions thématiques soulevées dans le cadre normatif du crime de disparition forcée.
L'EDLD a été développé par le Centre européen de défense des droits humains (European Human Rights Advocacy Centre – EHRAC) avec la contribution d'experts juridiques nationaux et internationaux.