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Personnes disparues en Ouganda : la douloureuse incertitude

Familles / Processus de recherche
Sensibilisation / Disparition forcée / Besoins des familles / Protection/Rétablissement des liens familiaux

Alice Acayo, 42 ans

« En 2003, mon fils de 12 ans, Geoffrey Orenga, a disparu. Nous avons attendu son retour si longtemps que l’espoir de le voir revenir s’amenuise de plus en plus. Voici sa chèvre. J’en prends bien soin, et même lorsque je n’ai rien à manger, je fais tout pour qu’elle ait à manger. » Village de Pawena, district de Lamwo, Ouganda.

Amnon Abwaye, 73 ans

« Mon fils, Ventorino Oola, a disparu pendant le conflit dans le nord de l’Ouganda alors qu’il avait une vingtaine d’années. Beaucoup de gens sont revenus, mais pas lui, et j’ai perdu espoir. J’ai besoin de connaître la vérité, même s’il est mort, car dans notre tradition, les funérailles sont très importantes. Les hommes armés ont tout brûlé et il ne reste aucune trace de Ventorino, sauf cette maison qu’il a construite de ses mains. Je dors dans cette maison et je l’entretiens. Elle me rappelle mon fils. » Village de Kabete, sous-comté de Mukwini, district de Kitgum, nord de l’Ouganda.

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