Le présent rapport s’intéresse aux pertes massives en vies humaines parmi les réfugiés et les migrants fuyant leur pays. Il porte sur les homicides commis par des acteurs étatiques et non étatiques et dénonce un régime d’impunité quasi généralisé, aggravé par l’absence de données précises sur les morts et les disparus. La Rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l’homme sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires appelle instamment les États à remédier à cette crise des droits de l’homme en donnant la priorité à la protection du droit à la vie dans leurs politiques relatives à la migration et aux réfugiés.